Maison et travaux n°36 – La Moneta à pois

Bonjour à tous,

Nous sommes le trois février, je vous annonce que j’ai rempli l’un de mes objectifs de l’année : m’attaquer au jersey !

Je vous présente donc aujourd’hui en exclusivité sur ce blog ma toute première Moneta…

J’entends déjà les murmures des couturières qui se demandent peut-être pourquoi je n’ai pas commencé avec un projet plus simple, comme un t-shirt. Seulement, la perspective d’en coudre un me plonge dans un ennui profond… Alors que coudre une robe me remplit d’enthousiasme, vous l’aurez peut-être remarqué !

Et puis si vous regardez le projet de près, vous vous rendrez compte que les difficultés sont les mêmes que sur un t-shirt (encolure, montage des manches et ourlets) avec juste quelques fronces en plus.

Voici donc Moneta en action et en détails !

 Le patron : La robe Moneta de Colette Patterns – 18$ en patron pochette, 8$ en pdf

J’avais acheté le patron au salon du DIY en novembre. Seulement, en ouvrant la pochette, mauvaise surprise : il est tracé sur du papier de soie ! Il m’a donc fallu du courage (et quelques semaines) pour le recopier sur du papier kraft et démarrer le projet. Heureusement que les marges de couture sont comprises…

Passé cet obstacle et l’épisode du découpage du tissu (j’ai eu un peu de mal à mettre mon jersey bien à plat) ce projet a été un vrai plaisir à coudre ! J’ai investi dans des aiguilles adaptées, utilisé le point éclair de ma machine et lu quelques bons conseils sur la toile (chez Tilly notamment). Tout s’est bien passé.

 Les modifications :

J’en ai fait deux par rapport à une taille standard.

D’abord, j’ai sagement suivi le tableau des tailles du patron, et choisi un S pour la poitrine et un M pour la taille et les hanches. Je trouve ce choix plutôt judicieux : la robe tombe bien et je n’ai pas détecté de plis bizarres. Ensuite, j’ai dû raccourcir la jupe de neuf centimètres, petite taille oblige…

La prochaine fois, je réduirai peut-être un peu la largeur des manches. J’aimerais également apprendre une autre méthode pour le montage de l’encolure, qui baille très légèrement.

 Le tissu et les fournitures :

Et maintenant, parlons chiffon ! Je suis amoureuse de ce tissu, rapporté de Toronto ! D’habitude, je suis un peu perdue au rayon des jerseys, mais cette fois ça à été le coup de foudre instantané. On peut dire que j’ai eu de la chance avec celui-là : non seulement la couleur et les petits pois me plaisent beaucoup mais en plus il a la bonne élasticité et le bon tombé pour ce projet.

Ajoutons que les lisières sont très stables : je n’ai pas eu besoin de faire de finitions pour mes coutures. Je sais que c’est plus propre, mais le tissu ne s’effiloche pas et je me permets souvent ce genre de raccourci quand je tente un patron pour la première fois. Il ne s’agirait pas de passer des heures sur quelque chose de râté ! 

Il faut également un élastique pour ce projet. Comme je n’avais rien de transparent en stock, j’ai utilisé un bon vieil élastique blanc de ma boite à rubans. Il fait très bien son travail (c’est lui qui permet de froncer la taille), mais on ne peut pas dire que l’intérieur soit très joli… Et puis j’ai fait mes fronces un peu rapidement parce que j’avais hâte de terminer la robe, elles ne sont pas parfaites.

En conclusion, je suis très contente de cette première expérience avec le jersey. Qui dit mailles dit suppression des pinces, montage des manches à plat… Donc un projet qui va vite ! Cette robe est très confortable et je la porte le plus souvent possible depuis qu’elle est terminée.

Je compte bien racheter quelques mètres de jersey dans les prochaines semaines pour réitérer l’expérience…

Très bonne semaine à tous et à bientôt !