Maison et travaux n°59 – La robe granit

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, on parle d’un projet en forme de montagnes russes : j’ai aimé le concevoir, je me suis énervée en le cousant, j’ai été déçue par le résultat avant de l’adopter finalement ! Cette aventure vaut bien un article sans doute…

 Le patron : La robe Plume de Louis Antoinette Paris – 15,90€ en format papier

Tout a commencé sur le stand de Louis Antoinette au dernier Salon de l’Aiguille : je me promenais avec ma copine Clémence et nous sommes tombées en arrêt devant le modèle Plume, si bien mis en valeur par un crêpe rose au tombé parfait.

Comme de vrais petits moutons, nous sommes toutes les deux reparties avec le patron sous le bras. Nos virées au salon étant systématiquement suivies d’un tour chez Sacrés Coupons, j’y ai acheté un coton gris très léger pour une cousette bien fluide.

Cinq mois après, au moment d’attaquer ce projet, je sortais d’une série un peu pénible pendant laquelle j’avais cousu beaucoup de vêtements un peu grands. Comme j’étais entre deux tailles, j’ai choisi le 38.

Si le choix de taille est bon, j’ai connu quelques moments de solitude et de doute pendant ce projet.

D’abord, je n’ai pas tellement l’habitude de porter ce genre de formes, très structurées et géométriques. J’ai donc été un peu déstabilisée par la coupe. Je ne remets absolument pas en cause le travail des créateurs : c’est une question de goûts, de couleurs, de morphologie et d’habitudes !

Ensuite, je trouve que le livret n’est pas clair sur tous les points : je me suis posé beaucoup de questions sur le montage des manches, je n’arrivais pas à lire les schémas ! La marque m’a gentiment indiqué qu’ils avaient mis en ligne des tutoriels détaillées pour clarifier les choses sur leur site. C’était trop tard pour moi, j’imagine que cela permet un montage en douceur et des finitions un peu plus soignées !

Enfin, j’ai voulu assembler les pans de la robe avec des coutures anglaises, mais j’ai été un peu étourdie, ce qui m’a obligée à découdre quelques mètres de fil… Sur ce point, je ne blâme que moi.

 Le tissu et les fournitures :

Une fois n’est pas coutume, c’est Sacrés Coupons qui m’a fourni cette jolie étoffe ! C’est un coton très léger qui froisse beaucoup.

Je privilégie systématiquement les matières naturelles depuis que j’habite Nice : la viscose et le polyester, s’ils permettent de coudre de jolis vêtements très fluides, ne pardonnent pas par forte chaleur ! Et comme je vais au travail à pied, en grimpant sur une colline, j’évite aussi ces tissus l’hiver…

J’étais donc très contente de trouver un coton aussi fluide et non-transparent ! Sa couleur est changeante, elle oscille entre le bleu et le gris, comme certaines pierres.

J’ai eu beaucoup de compliments sur cette petite robe d’été ! Comme je l’ai mise dans la valise des vacances pour la photographier, elle a été portée à plusieurs reprises ces dernières semaines. Je ne pense pas coudre ce modèle à nouveau mais je compte bien la mettre quelques saisons.

Bonne semaine et à très bientôt !