Maison et travaux n°32 – La robe sapin

Bonjour à tous !

Voici une robe qui arrive à point nommé pour fêter décembre et les arbres qui restent verts toute l’année !

Ma garde-robe d’hiver est un peu triste, peuplée de noir, de bleu-marine, de gris… Cette jolie couleur est donc la bienvenue pour l’égayer!

Et une fois n’est pas coutume, cette cousette est accompagnée d’une promenade fort à propos : le weekend dernier, nous étions à Lucéram, village célèbre pour les très nombreuses crèches exposées partout dans ses rues. Il y en avait de toutes les tailles et de tous les styles : crèches provençales, crèches en bois, crèches des motards, crèches en fèves de galettes… Ce décor de fête déborde sur les photos, vous pouvez jouer à compter les rubans rouges et les dorures qui s’y cachent !

Quelques avertissements au lecteur bienveillant avant de rentrer dans le vif du sujet : j’étais particulièrement en forme ce jour là en raison d’une bonne nouvelle, ce qui explique les pauses ridicules ! Et je n’ai pas repassé la robe avant de partir, ce qui était une grave erreur… Il y a donc plus de plis que de raison sur les photos !

Avez-vous reconnu ce modèle ? C’est la robe Cami, déjà cousue deux fois cet été. Voici les détails de la réalisation !

 Le patron : la robe Cami de Pauline Alice – 14€ en patron pochette, 8€  en pdf

Vous pouvez la voir ici en vert d’eau et là en rose. Cette troisième version est toujours en taille 40, avec quelques modifications !

J’ai rallongé les manches pour l’adapter à la saison.

 Les modifications :

J’ai gardé les modifications de la version vieux rose : la taille est resserrée et les pinces poitrine descendues de quelques centimètres. Comme le tissu est très différent, je n’ai pas osé tenter d’autres améliorations, mais j’aurai dû parce qu’il y a tout de même un excédent de tissu dans le dos et ça plisse…

J’ai également supprimé les poches qui sont trop basses pour être utiles !

La grosse différence avec la version précédente, c’est que j’ai fait beaucoup de finitions à la main. C’est en partie parce que la couleur de mon fil n’était pas exactement la bonne, et parce que j’avais envie de faire des expériences. J’ai donc pris mon aiguille à deux doigts pour faire les ourlets de manche et du bas, pour achever la fixation du col, et pour maintenir la pâte de boutonnage en place. Comme pour la version précédente, j’ai triché : il n’y a pas de boutonnières, les boutons sont là pour décorer !

 Le tissu et les fournitures : un velours de chez France Duvall-Stalla

Il est fin et plutôt souple, ce qui est adapté pour ce modèle. J’ai fait attention au sens du poil pour que mes pièces soient d’accord entre elles. La robe est donc douce de haut en bas !

J’ai acheté ce tissu lors de mon passage au salon Créations et Savoirs Faire il y a quelques semaines. Le stand France Duvall-Stalla était l’un des rares où l’on pouvait acheter autre chose que des petits tissus légers pleins de courants d’air. Je n’ai pas bien compris pourquoi le choix était si peu varié… Je me suis consolée ensuite avec un tour du côté du Marché Saint-Pierre, c’est une histoire dont je vous parlerai bientôt.

Dernier détail : j’ai cousu trois petits boutons à paillettes dorées de mon stock sur la pâte de boutonnage. Comme souvent, ils viennent de chez Emmaüs. Pour bien faire, il en faudrait un 4ème mais l’association me plaisait trop pour y renoncer ! Ils accentuent encore l’effet sapin de Noël de la robe.

Et au quotidien, qu’est-ce que ça donne ? Je porte cette robe avec plaisir ! J’aime beaucoup sa couleur, mais je suis bien consciente que ce modèle (et peut être surtout la jupe froncée ?) n’est pas forcément le plus flatteur pour ma silhouette.

On ne pouvait quand même pas se quitter sans une pause cruche sur fond de crèche !

Très bonne semaine et à bientôt pour une nouvelle robe !