Bonjour à tous,
Un voyage dans le temps, ça vous tente ? Notre destination aujourd’hui : la Normandie et ses champs de blé vert au mois de juin.
Mais comment expliquer ces turbulences temporelles ? Depuis juin, il y a eu le bac, qui est une épreuve pour les élèves, mais aussi pour leurs professeurs et leurs examinateurs. Il y a eu un 3ème déménagement en un an. Il y a eu un enfant qui dormait peu et mal. Il y a eu la fatigue d’un premier trimestre de grossesse.
Réjouissons nous, ce voyage temporel nous permet de capter encore un peu de chaleur avant d’entrer dans l’hiver !
N.b. Le tissu de ce projet m’a été offert par DIY District. J’ai essayé de vous donner un avis le plus libre et le plus détaillé possible dans la rubrique dédiée.
Le patron : La robe Cami de Pauline Alice patterns – 14€ en version papier
Les lecteurs fidèles de ce blog se souviendront peut être que c’est un patron que j’ai beaucoup cousu à mes débuts. Pauline Alice faisait partie de mes marques préférées. Si le style ne me correspond plus tout à fait aujourd’hui, certains de ses patrons restent pour moi des valeurs sûres.
Pour Cami, il y a eu une version en chambray vert, toujours fidèle au poste, puis une rose qui attend de nouveaux boutons pour reprendre du service. Il y a aussi eu une version hivernale que je n’ai finalement pas gardée : je préfère les jupes moins amples en hiver, plus pratiques sous les manteaux et les pulls.
Le choix de taille et les modifications…
… Où l’on apprendra que ce n’est pas toujours dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures, surtout quand on essaie de nouveaux parfums !
Depuis toutes ces années, je portais mes Cami en me disant qu’elles étaient peut être un peu grandes, et que la taille du dessous me conviendrait certainement mieux. (Trop) sûre de moi, j’ai donc coupé un 38 et conservé les modifications faites sur ma version rose : le buste est allongé de quelques centimètres et un peu resserré pour épouser ma taille naturelle. Erreur presque fatale : je n’ai pas réfléchi au fait que le buste en 38 serait plus serré, et donc qu’il aurait fallu modifier mes modifications !
Par ailleurs, depuis la naissance d’Arthur, mes goûts ont un peu évolué et j’aime porter des vêtements un peu plus amples qu’avant. C’est plus confortable pour se baisser, porter, consoler…
En conséquence, je trouve cette version un peu serrée à la taille, surtout après un repas de communion, comme le jour où nous avons pris ces photos. Même si cela ne m’empêche pas de la porter, je la reprendrai peut-être pour remonter la ligne de taille et gagner en confort.
Autre modification mineure : j’ai arrondi le col. Au niveau des finitions, pour ne pas alourdir le bas de la jupe ni épaissir les manches, j’ai choisi de faire un surjet et un simple rentré pour les ourlets, cousus à la main.
Comme je vous le disais en introduction, le tissu m’a été offert par DIY district, qui propose des tissus venus du Japon.Il s’agit du chambray japonais à petit points blancs. La laize est de 110cm et il est vendu 18€ le mètre.
Je me suis d’abord demandé si le prix se justifiait et si j’aurais acheté ce tissu s’il ne m’avait pas été offert. La réponse est, au premier abord “je ne suis pas sûre” : je couds rarement des tissus avec une laize si petite, et j’aurais eu peur d’investir dans un tissu à ce prix sans l’avoir touché avant.
Ceci étant dit, j’ai eu de très belles surprises en le cousant : j’ai pris beaucoup de plaisir à le manipuler, et je trouve que son potentiel se révèle vraiment quand on le tient dans ses mains. Vous ne le voyez peut-être pas, mais c’est un tissu qui contient de subtiles nuances et tire merveilleusement parti du tissage particulier du chambray. J’ai souvent eu l’impression de coudre un ciel d’été sur lequel de très légers nuages blancs faisaient parfois leur apparition… Un peu plus et je m’imaginais en Peau d’Âne portant sa robe couleur du temps !
Sur les photos, il est assez froissé : j’avais porté la robe la vieille et passé quelques heures à table juste avant la séance. Pour du coton, cela reste très raisonnable.
Pour conclure, j’ai porté cette robe avec plaisir tout l’été, malgré l’étroitesse relative du buste. Quelques accidents de boutonnières ouvertes sont à déplorer, mais j’étais ravie d’ajouter cette variate à ma collection qui comporte maintenant un exemplaire de ce patron dans chacune de mes couleurs de prédilection : bleu, rose et vert !
Peut-être y aura-t-il une nouvelle version l’été prochain, plus décontractée. Pauline Alice propose une nouvelle version boutonnée de haut en bas et à la taille moins marquée que j’aimerais tester un jour.
Dans un prochain article, je vous présenterai une salopette assortie pour mon fils, cousue dans les chutes de mon coupon.
Belle semaine à tous !