Bonjour à tous,
Je vous propose aujourd’hui un voyage du côté de Saint Malo, à quelques encablures de la tombe de Chateaubriand.
Le prétexte qui nous y amène est un gilet rose, troisième de la série des Driftless.
Le patron : Driftless cardigan de Grainline Studio –$14 en PDF
J’ai déjà cousu ce patron à deux reprises : une fois en jersey de laine bleu marine, et une autre fois dans un lainage élastique brun. Comme les fois précédentes j’ai choisi la taille 4. C’était peut être une erreur stratégique : je trouve toutes mes versions un peu grandes et songe à descendre d’une taille.
Je n’ai pas fait de modifications par rapport aux instructions. La patte de boutonnage est fixée à la main et c’est la finition que je préfère.
Le tissu
Ce projet est l’occasion de vous parler un peu de mes “efforts” pour coudre raisonnablement. Ces derniers mois, j’ai essayé de privilégier des tissus présents dans mon stock, mais aussi de réfléchir à la provenance de ceux que j’achetaient.
Vous avez pu voir quelques réalisations dans des tissus “vintage” (par exemple, un short ici et une robe là), achetés chez Emmaus ou en vide-grenier. J’avoue que valoriser ces matières me procure beaucoup de plaisir !
J’utilise aussi régulièrement des coupons de chez Agnès B (du lin ici, du jersey là). Ce sont des fins de rouleaux du prêt à porter, vendues aux particuliers au lieu d’être jetées.
Pour ce gilet, j’ai acheté un très beau tissu bio de chez Fil Etik, à l’occasion de la Grande Mercerie en 2018. Il s’agit d’un matelassé, coloris “Mademoiselle poudrée”. Il est composé de 93% de coton biologique et de 7% de polyester et est fait en France.
L’association tissu-patron n’est pas parfaite : je trouve que cette maille a un peu trop de tenue pour le driftless. Parmi mes trois gilets, c’est la bleu marine, cousue dans un jersey de laine plus souple, qui me semble la mieux équilibrée.
Cela ne m’empêche pas de le porter, je préfère juste un tombé plus souple pour ce modèle !
Pour termine, ce gilet remplit bien la mission que je souhaitais lui assigner : il égaye un peu ma garde-robe d’hiver, composée de beaucoup de couleurs sombres. Il se marie avec la plupart de mes couleurs de base (bleu marine, vert forêt…) et s’intègre donc facilement à mes tenues.
J’ai aussi retenu la leçon : si je couds à nouveau un Driftless, ce sera dans un tissu avec un peu moins de tenue !
Belle semaine et à bientôt.