Bonjour à tous,
Aujourd’hui, on parle robe ! Après une petite série de pièces bien pratiques et très quotidiennes (sweat, gilet, pyjama…), j’ai attaqué un projet plus féminin.
Comme toutes les jeunes mamans, ma vie quotidienne implique de nombreux passages au sol pour ramasser les jouets, lire des histoires, mettre le manteau, négocier et expliquer en face à face, savonner, consoler… Je porte donc facilement des pantalons : j’en possède en ce moment trois, ce qui est un record absolu !
Cela ne m’empêche pas de mettre des robes : Moneta sort chaque semaine. Je me rends compte que je préfère les coupes peu volumineuses qui ne remontent pas sous les gilets et les manteaux.
J’ai donc décidé de renouveler un peu mes robes en privilégiant des coupes droites et faciles à vivre. Le modèle du jour répond bien à ce besoin !
Le patron : La robe Zéphir de Atelier Scämmit – 15,00 € en papier / 8,00 € en PDF
Ce qui m’a attirée dans ce modèle, c’est l’ampleur bien dosée et les petits poignets volantés ! J’aime beaucoup la délicatesse du travail de Johanna : moi qui ne suis pas accro aux froufrous, je trouve l’occasion d’en intégrer dans ma garde-robe par petites touches.
Les marges de couture sont comprises. J’ai réalisé un 38 en me basant sur mon tour de poitrine.
Un petit point négatif qui relève de la préférence personnelle : j’ai découvert en ouvrant la pochette que les pièces se superposaient… J’ai horreur de décalquer les patrons, je préfère encore imprimer et assembler des PDF pour éviter ce travail. C’est d’autant plus frustrant que si je change de taille, il faudra recommencer ! Je sais que ces “détails” sont liés à des contraintes de production et qu’il serait certainement beaucoup plus couteux pour la créatrice de faire imprimer ce patron sur deux planches.
Je n’ai pas rencontré de difficultés au montage : le livret d’explications m’a suffit. J’ai réalisé mes premières fentes, ce ne sont donc pas des oeuvres d’art mais cela m’a permis d’apprendre une nouvelle technique.
J’ai choisi de coudre les manches 7/8ème et je le regrette un peu : impossible de mettre en valeur le joli volant sous un pull ! C’est sans doute une robe plus adaptée pour le printemps, on en parle plus loin…
Le tissu m’a donné du fil à retordre : il a pris des initiatives sans me consulter, ce qui a généré quelques frustrations…
Je crois que c’est un tencel, acheté à Toulouse lors d’un passage express chez Arrow workshop. Il est extrêmement souple, ce qui en fait un tissu idéal pour ce modèle. Il est aussi très léger, un peu trop pour l’hiver ! Je porte donc ma robe avec un petit débardeur en dessous.
En revanche, il présente quelques inconvénients : aussi fuyant que de la viscose, mais plus épais, il n’est pas facile à dompter. Il se froisse énormément, comme en témoignent les photos, réalisées en fin de matinée.
J’ai eu quelques soeurs froides avec mon ourlet. Comme je suis plutôt petite, j’ai dû retirer quelques centimètres en bas. En bonne élève, j’ai laissé le vêtement reposer sur le mannequin pendant quelques jours pour que le tissu puisse s’étirer dans le biais. J’ai ensuite marqué l’ourlet en prenant en compte la distance du tissu au sol.
Une fois l’ouvrage achevé, je l’ai mis en machine. Surprise après le bain : mon ourlet avait complètement changé de forme. La ligne droite s’était transformée en courbe très prononcée et je le trouvais trop court sur les côtés. Je me voyais déjà de retour derrière ma machine à coudre, devant transformer cette robe en blouse…
J’ai laissé la robe sur un cintre pendant quelques jours et l’ourlet a retrouvé sa taille initiale. Ce phénomène se reproduit à chaque lavage, je suis perplexe. Avez-vous déjà rencontré ce genre de tissu ?
Pour conclure, j’ai beaucoup aimé découvrir ce modèle que je pense décliner ! Je vais aussi continuer à explorer les patrons Atelier Scämmit : j’ai cousu depuis une Eugénie, et Be Pretty attend sont tour…
Je suis moins sûre d’aimer ce tissu, je vais l’observer de près pour voir comment il vieillit.
Je vous souhaite une belle semaine,
À très bientôt !