Maison et travaux n°18 – La robe Béa bleue

Bonjour à tous,

Imaginez un grand ciel bleu, 35°C l’après-midi et une légère odeur de pins.

Pensez ensuite à une garde robe de Normande, pleine de jupes et de robes à porter avec des collants et de petites laines.

Maintenant, vous comprenez ce grave problème d’acclimatation au Sud sur lequel je travaille en cousant une série de petites robes légères ! Celle que je vous présente aujourd’hui est particulièrement bien assortie à la couleur de la Mare Nostrum.

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Comme la chemise aux oiseaux et la robe pieds de poule, La robe chemise Béa est un modèle du livre un été couture en taille L. J’aime la simplicité de la coupe trapèze, rehaussée par un col de chemise.

J’aime moins le fait qu’il faille rajouter les marges de couture : j’utilise la technique de la roulette et du papier carbone pour reporter mes patrons sur le tissu, ce qui m’oblige à ajouter les marges de manière exacte sur ma copie du patron. Il faut compter 1h30 à 2h pour le faire.

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J’ai trouvé ce petit coton à motifs géométriques dans une boutique niçoise, pour la modique somme de 8 euro le mètre. Il respire et se froisse un peu mais cela convient à son aspect brut.

Le col contrastant est cousu dans les chutes du piqué de coton de ma dernière blouse Mimi. J’aime sa texture qui ajoute un petit détail à l’ensemble.

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Côté coupe, il y a des pinces poitrine, ce qui est appréciable. En revanche, la robe était beaucoup trop large pour moi une fois terminée, et je ne pouvais réduire son ampleur sans sacrifier la coupe trapèze.

Comme je voulais absolument la porter samedi dernier, je me suis lancée dans une modification express, et j’ai créé un plis dans le dos maintenu par un petit bouton à 23h le vendredi soir.

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Autre problème de coupe, le col est un peu grand pour l’encolure et dépasse des deux côtés. Comme c’est une robe d’été plutôt décontractée, j’ai décidé de passer outre.

C’est peut être moi qui ait étiré le tissu en le manipulant. Pour mes prochains cols, je bâtirai l’encolure et les pièces du col après les avoir découpés pour éviter cette déformation.

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J’ai beaucoup de temps libre en ce moment, et j’en profite pour prendre goût aux finitions soignées : j’ai fait des coutures anglaises partout. N.b. Les anglais les appellent “french seams“, ça ne manque pas de sel !

Les emmanchures sont terminées avec un biais blanc.

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En conclusion, cette robe rempli ses objectifs de confort et de légèreté.

En revanche, comme les deux autres réalisations de ce livre, le modèle est bien ajusté au niveau des épaules et de la poitrine, mais beaucoup trop large au niveau des hanches. Ces problèmes de taille commencent à m’agacer, et je pense ranger l’ouvrage sur son étagère pour le moment.

Je vous souhaite une très bonne semaine et vous dit à bientôt !

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11 thoughts on “Maison et travaux n°18 – La robe Béa bleue

  1. Superbe réalisation malgré tes petits déboires… En tout cas, ton retour sur les patrons issus de ce livre m’est précieux, il y en a plusieurs qui me tentent, je serai donc vigilante ! Et merci pour la découverte de la technique du papier carbone que je ne connaissais pas 🙂

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  2. Le tissu choisi est superbe mais ce que tu dis sur le patron est ce que j’ai présenti en voyant le modèle du livre…
    En même temps, c’est sûrement très agréable quand il fait chaud et ton astuce au dos est extra !

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  3. Le col contrastant est trop beau! 🙂 Et j’aime beaucoup la coupe robe chemisier. Comme toi, je ne comprends pas pourquoi les coutures ne sont que rarement comprises… En même temps du coup on peut choisir leur valeur. Peut-être est-ce pour celles qui ont une surjeteuse?

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  4. Elle est vraiment très jolie cette petite robe d’été !! J’adore le rendu du col contrastant blanc avec la forme de la robe et le motif de ton tissu !! Vraiment l’ensemble est super chouette !!! Et merci pour tes retours sur ce livre, c’est bon à savoir !!!

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    1. Merci Mathilde ! Je sais que je râle pas mal sur ce livre, j’aime les modèles mais je crois que ma morphologie ne correspond pas à la “morphologie standard” imaginée par Géraldine Debeauvais !

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