Après quelques jours d’absence, pendant lesquels je disais au revoir à mon grand-père, La muse au placard reprend son rythme de croisière. J’espère que les articles de 2015 vous plairont, et je vous souhaite une très belle année !
Dans son curieux livre intitulé Une trop bruyante solitude, le personnage principal imaginé par Bohumil Hrabal nous parle de sa relation au monde des idées :
“Instruit malgré moi, je ne sais même plus distinguer les idées qui sont miennes de celles que j’ai lu”
Ce sentiment vous rappelle t-il quelque chose?
Bon dimanche à tous !
Oui ce sentiment me parle : dans le monde “connecté et virtuel”, difficile de ne pas être parfois sous influence, et les idées que l’on croyais nôtre sont parfois celles des autres…à moins que ce soit l’inverse 🙂
Il m’est en tout cas déjà arrivé de lire des passages entiers d’écrivains en me disant “mais c’est exactement ce que je pense”, ce qui me fait dire que les idées sont raremement des innovations mais là je m’égare peut-être…Une chose est sûre, nous sommes nourris de nos lectures, et ce sont mes mets préférés.
Je crois que c’est Marguerite Yourcenar qui dit que pour reconstituer la pensée d’un grand homme, il faut reconstituer sa bibliothèque (je retrouverai la citation exacte pour un prochain dimanche!). A notre niveau plus modeste, il me semble que ce principe s’applique aussi!